Hier soir, nous recevions Emmanuelle Berthiaud dans le cadre de notre mois consacré aux droits des femmes, pour une communication sur : Le rose et le bleu : La fabrique du féminin et du masculin depuis la Renaissance (XVIe-XXIe siècles).

« Genre » est un terme sujet de touts les fantasmes. Depuis 2013 et les ABCD de l’égalité, le genre ou plutôt la perception et la construction de l’identité genrée font débat, en particulier dans l’enseignement.

Depuis ces dernières années, les médias, le cinéma, la mode bousculent parfois les codes de genre, même si cela reste des niches. On pense en particulier à une plus grande visibilité des personnes transgenres, même si visibilité ne signifie pas bienveillance ou encore aux collections vestimentaires non genrées.

En plaquant des caractères sur des différences anatomiques, en perpétuant ces stéréotypes, on crée une hiérarchie, défavorable aux femmes.

Au travers de sa communication, Emmanuelle Berthiaud, maîtresse de conférences en Histoire moderne, Université de Picardie Jules Verne (Amiens), membre du Centre d’Histoire des Sociétés, des Sciences et des Conflits (CHSSC), a proposé une réflexion autour de la construction des identités féminine et masculine au cours de l’histoire pour répondre à la question de l’(in)égalité des sexes.

Pour répondre à cette problématique, après un rappel nécessaire sur la différence entre sexe, genre et sexualité, le propos s’est organisé autour de trois thèmes : la nature des sexes, les apparences « sexuées », et comment des différences sexuées ont amené à des droits et fonctions sociales différents.

 

 

Conférence: Le rose et le bleu : La fabrique du féminin et du masculin depuis la Renaissance (XVIe-XXIe siècles). Emmanuelle Berthiaud
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